Minsk
Le lendemain, je pris le temps de redécouvrir la ville. Minsk ne m’est pas inconnue, par le passé j’y avais séjourné à plusieurs reprises. Je retrouvai facilement mes repères.
J’avais prévu de passer quelques jours dans la capitale pour faire des recherches à la Bibliothèque nationale avant de repartir pour l’ouest du pays.
Minsk est une ville exceptionnelle, une sorte de musée grandeur nature de l’époque soviétique.
J’avais prévu de passer quelques jours dans la capitale pour faire des recherches à la Bibliothèque nationale avant de repartir pour l’ouest du pays.
Minsk est une ville exceptionnelle, une sorte de musée grandeur nature de l’époque soviétique.
Chaque année, elle s'ouvre un peu plus au capitalisme, compte davantage de gros 4x4 dans les avenues mais elle a su préserver son âme. Dans le Minsk original, la cohérence architecturale est conservée. Les traditions demeurent solidement ancrées et les Minskois savent rester accueillants et chaleureux. Minsk continue de m'émouvoir, elle est loin du tumulte touristique de Prague et son atmosphère ni fiévreuse, ni excessive reste bienséante et magiquement soviétique.
Elle occupe une position géographique centrale et est aussi la plus grande ville du pays qui concentre près d'un habitant sur cinq. La ville est ceinturée par un périphérique à 4 voies qui distribue vers les quatre coins du pays.
Durant la Deuxième Guerre mondiale, elle subissait d’importantes destructions. Après le 8 mai 1945, Staline fait redessiner la ville et pour la rebâtir, il réquisitionne des milliers de prisonniers allemands. C’est de cette époque que date l’allure de la ville avec de larges avenues et leurs immeubles de style stalinien. Ils sont construits parallèlement aux avenues et forment d’immenses blocs. Les façades donnant sur les avenues sont parfois richement décorées. Des voies secondaires permettent d’accéder, souvent par des porches à d’énormes espaces intérieurs. Ces derniers comportent des cours, des espaces verts et des aires de jeux où une partie de la vie sociale du bloc s’organise.
Elle occupe une position géographique centrale et est aussi la plus grande ville du pays qui concentre près d'un habitant sur cinq. La ville est ceinturée par un périphérique à 4 voies qui distribue vers les quatre coins du pays.
Durant la Deuxième Guerre mondiale, elle subissait d’importantes destructions. Après le 8 mai 1945, Staline fait redessiner la ville et pour la rebâtir, il réquisitionne des milliers de prisonniers allemands. C’est de cette époque que date l’allure de la ville avec de larges avenues et leurs immeubles de style stalinien. Ils sont construits parallèlement aux avenues et forment d’immenses blocs. Les façades donnant sur les avenues sont parfois richement décorées. Des voies secondaires permettent d’accéder, souvent par des porches à d’énormes espaces intérieurs. Ces derniers comportent des cours, des espaces verts et des aires de jeux où une partie de la vie sociale du bloc s’organise.
Mon immeuble était situé Oulitsa Kouibychev, non loin du marché Komarovski et de l’avenue Nezavisimosti qui traverse, en diagonale orientée nord-est, une bonne partie de la ville. L’avenue Nezavisimosti est la plus belle avenue de la ville, la plus fréquentée, on y trouve de nombreux bâtiments officiels mais également des boutiques de luxe et on peut la comparer aux Champs Elysées à Paris. Tout converge vers cette avenue, les Minskois qui souhaitent y déambuler ou s’y montrer, les automobilistes, les tramways et les bus des transports publics, le métro de la ligne bleue se satisfait de l’épouser et de filer sous elle. Elle nait dans le centre-ville, non loin de la gare ferroviaire, au bout de la place de l'Indépendance où siègent Lénine et diverses institutions gouvernementales. Elle passe ensuite à Oktyabrskaya où l'on voit du côté gauche le Palais de la République et du côté droit le palais présidentiel abrité derrière un parc. Elle plonge ensuite la côte, où certains bus surchargés s’essoufflent, pour arriver au cirque d’état. C’est à cet endroit que l’avenue change de décor sur quelques centaines de mètres. A droite s’étale le parc Gorki avec sa grande roue, à gauche le parc Yanka Koupala, tous deux traversés perpendiculairement par la Svislotch aux nombreux méandres. L’avenue est mise en valeur sur cette partie par des balustrades blanches de tradition néo-classique du meilleur effet. Droit devant on aperçoit déjà la place de la Victoire et son obélisque surmontée de l'étoile rouge de l'Ordre de la Victoire pour commémorer celle du 8 mai 1945. Les bâtiments officiels et les immeubles, autrefois habités par les apparatchiks du régime, se succèdent jusqu’au parc Tcheliuskintsev et l’avenue s’en va mourir dans les faubourgs de la ville derrière le boulevard périphérique.
voir les photos :http://remybrauneisen.free.fr/cap_est/minsk/
Commentaires
Taniouchka
C'est avec un réel plaisir que je découvre ton témoignage sur la Biélorussie en photos et en prose.
J'escompte m'y rendre cet été et je suis ravi de constater par ton expérience que le voyage ne manquera aucunement d'intérêt (en faisant un détour par le château gothique tardif de Mir) ;-)
Cordialement