Prague




Début juillet, je me suis rendu à Prague, première étape de mon voyage. De l’aéroport, je rejoignis aisément le centre ville en bus d'abord, puis en métro. Les infrastructures et les transports sont modernes. La vieille ville est en partie ceinturée à l'ouest par la Moldau. Le cours d’eau est traversé par plusieurs ponts dont l’emblématique pont Saint-Charles, en travaux cet été.
Séduisante par ses splendeurs architecturales épargnées par les guerres, son style est très varié, le roman côtoie le gothique et le baroque, témoins d'une grande richesse historique. La ville est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.
Au cœur même de la cité se trouve la place principale Staroměstské náměstí , une pure merveille.
De là, je remontai l'avenue Pařížská où se trouvent quelques beaux immeubles baroques et au bout de celle-ci, le pont Čechův enjambant la Moldau.
Depuis le Čechův most, je descendis la rue 17. Listopadu. A hauteur du Rudolfinum, je bifurquai à droite pour voir la façade de la salle de concert dont le bâtiment de style néo renaissance se trouve mis en valeur par l’espace offert par la proximité de la Moldau et la place Jan Palach. Je venais de traverser cette dernière et me retournant pour jeter un dernier regard vers le Rudolfinum, je vis une jeune femme blonde assise sur un banc. J’eus un flash, le tableau me faisait penser à une photographie de Helmut Newton ou de David Lachapelle. La fille était vêtue d’une robe rouge écarlate qui tranchait avec la blancheur de sa peau et les tonalités neutres de l'arrière-plan. Elle lisait un livre, les jambes légèrement écartées ce qui conférait à la scène un brin d’érotisme. J’ai cadré avec mon Nikon et j’ai déclenché. J’aurai dû demander à la jeune femme de m’autoriser à faire quelques prises de vue mais déjà je m’éloignai de la place avec des regrets et une photo volée sur ma carte mémoire...
L’ambiance originale de Prague est brouillée par une masse grouillante de touristes et tous les inconvénients qui peuvent en résulter. Je peine à entrer en communion avec cette ville de Bohème qui pourtant a tout pour inciter le voyageur à la désirer, la sentir et l'aimer...
Prague misa très tôt sur un important développement du tourisme. La rénovation de la ville débuta dès la Révolution de Velours de 1990 achevée.
La ville est en effervescence, la libre entreprise, la modernité, l'économie de marché prospèrent dans la sérénité retrouvée depuis sa contribution active au rêve européen.

Tout cela est bien loin de l’ambiance pragoise des romans de Milan Kundera mais qui le regretterait…

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